Vie sainte et béatification…

Logo officiel pour la béatification du Père Marie-EugèneReconnaissance d’une vie sainte

Réputation de sainteté

Tout, dans son être et sa façon d’agir, rayonnait le Dieu-Vivant et donnait envie de L’aimer davantage. Il conduisait à Dieu. Nous lui confions volontiers nos intentions de prière, sûr qu’il serait exaucé…

Les témoins s’impliquent

Après sa mort, le père Marie-Eugène a poursuivi sa mission partout dans le monde. Sa sainteté de vie reconnue par le peuple de Dieu a conduit à l’invoquer pour toutes sortes de raisons. De nombreux témoignages sont parvenus à l’Institut Notre-Dame de Vie. Dans le même temps, son enseignement sur la vie de prière et l’engagement dans le monde n’a cessé de se répandre. En 1983, le père général de l’Ordre des Carmes déchaux, présent en Pologne pour la béatification de Raphaël Kalinowski, a encouragé les responsables généraux de l’Institut Notre-Dame de Vie à demandé l’ouverture de sa cause de canonisation.

L’enquête est ouverte

Étant donné sa réputation de sainteté, sa Cause de Béatification et de Canonisation a été ouverte en 1985 par Mgr Raymond Bouchex, Archevêque d’Avignon qui a constitué un tribunal ecclésiastique et une commission d’experts. 25 000 pages de documents et de témoignages ont été envoyées en 1994 à Rome, à la Congrégation pour la cause des Saints. Celle-ci a alors entrepris de rédiger une Positio qui présente une biographie très documentée et tous les éléments nécessaires pour juger des vertus héroïques (vertus théologales, cardinales et annexes), c’est à dire de la sainteté du P. Marie-Eugène. Cette Positio sur les vertus héroïques a été terminée en 2000. Les Consulteurs Théologiens, après avoir discuté pour savoir si le Serviteur de Dieu avait pratiqué les vertus chrétiennes de façon héroïque, sont parvenus à une conclusion positive.

 

Oui, il a vécu une vie héroïque

Le 19 décembre 2011, le Pape Benoit XVI s’est donc prononcé en faveur des vertus héroïques du P. Marie-Eugène. Il a alors été déclaré vénérable.

Un signe venant de Dieu

Pour qu’un vénérable soit déclaré bienheureux, il faut qu’il ait accompli un miracle reconnu par l’Église. Plusieurs guérisons scientifiquement inexplicables ont été signalées à la postulation. L’une d’entre elles a été retenue :

D’une “guérison inexpliquée”

à la reconnaissance d’un miracle

Une situation qui empire

Cet enfant naît avec de gros kystes. Il est opéré à 11 jours, puis de nouveau en urgence à 2 semaines. Quelques jours plus tard, le chirurgien constate un écoulement important, qui provient d’une plaie du canal thoracique. L’enfant se trouve dans un état grave de malnutrition (3kg200, à 28 jours). Les médecins sont inquiets : la vie de l’enfant est en danger.

L’appel au ciel

La maman note dans son journal : « il faudrait un miracle »… C’est ce miracle que la grand-tante de l’enfant va implorer dans sa prière par l’intercession du Père Marie-Eugène, le jour où elle reçoit une lettre des parents lui annonçant que la situation est sans issue.

L’incroyable guérison

Or, c’est précisément ce jour-là que, sans explication et sans aucun signe précurseur d’amélioration, l’écoulement, qui ne cessait pas, s’arrête soudainement. La maman écrit le jour même: « le miracle a eu lieu aujourd’hui ». Le lendemain, les médecins constatent que l’enfant est vraiment guéri. Il commence à prendre du poids, « comme un avion qui décolle », selon les médecins. Trois jours après, il peut rentrer à la maison. Depuis, il est en parfaite santé.

Le vénérable père Marie-Eugène peut être déclaré bienheureux

Deux enquêtes sont nécessaires. L’une sur la vie du serviteur de Dieu, L’autre sur un possible miracle. Devant le résultat positif de ces deux enquêtes et l’actualité du message mûri et transmis par le Vénérable Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, le Pape François a autorisé sa béatification. Cette décision a été communiquée officiellement le 4 mars 2016. En célébrant sa béatification le 19 novembre 2016, l’Église offre au plus grand nombre la possibilité de faire sa connaissance et de bénéficier de son témoignage. C’est un encouragement à confier nos intentions à sa prière. Le Bienheureux poursuivra ainsi sa mission, à la rencontre des chercheurs du sens de la vie, des chercheurs de Dieu. Le faire largement connaître dans sa double dimension de Père et de Maître spirituel contribue aussi à l’aider à réaliser sa mission dans l’Église.

… vers la canonisation ?