Assidus à la prière de Marie

DOSSIER  : le bienheureux père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, père et maître spirituel

« Des âmes qui cherchent Dieu, il y en a partout. Ah ! si je pouvais les atteindre toutes et leur parler de l’Amour infini ! ». Ce vœu exprimé depuis si longtemps par le P. Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, a connu une splendide forme de réalisation le 19 novembre dernier, lors de la célébration de sa béatification au Parc des expositions d’Avignon. C’est en effet, devant une foule d’environ 10 000 personnes que le Préfet de la Congrégation des Causes des Saints, le Cardinal Amato, a donné lecture de la Lettre apostolique par laquelle le Pape François a « inscrit dans le Livre des Bienheureux » le Vénérable Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, ocd. De façon pour ainsi dire palpable, Celui que le nouveau bienheureux appelait « son Ami », l’Esprit-Saint, était là ! Il créait une atmosphère de sérénité et de joie, de ferveur et de recueillement, de simplicité, en un mot d’unité ! Unité entre les membres de la grande famille du Carmel, l’Institut Notre-Dame de Vie, le diocèse d’Avignon, des représentants de différentes spiritualités ; unité entre gens de divers pays et continents…

 

Dans la dynamique de cet événement et sans, bien sûr, prétendre à l’exhaustivité, ce numéro de Carmel, a choisi de mettre en lumière quelques aspects du charisme de « maître » et de « père spirituel » du nouveau Bienheureux. C’est ainsi que sont abordés différents thèmes qui éclairent de façon pratique l’expérience spirituelle. Le livre Je veux voir Dieu y est présenté également comme « ami », « accompagnateur », guide de multiples personnes de par le monde. La description de la genèse de cet ouvrage en indique bien l’originalité et la finalité pratique : l’union divine. « Ma vocation est théologale, je suis fait pour conduire les âmes à Dieu », reconnaissait son auteur.

 

Et nous touchons là certainement l’élément le plus profond de cette célébration : la soif de Dieu, le désir de marcher vers lui jusqu’à la sainteté. Le P. Marie-Eugène n’explicitait-il pas ainsi le charisme de sa fondation : communiquer « le goût de Dieu », susciter « l’attrait de Dieu, le besoin de Dieu, faisant passer celui-ci au premier plan, non pas seulement par une foi purement spéculative, mais par une expérience vécue » ?

Comme l’a écrit le cardinal Amato sur le livre d’or : « L’extraordinaire participation des fidèles a été un témoignage de ce que la sainteté attire les cœurs vers la Trinité et vers la Bienheureuse Vierge Marie ».

Père François-Régis Wilhélem

Broché: 127 pages
Éditeur : Revue Carmel (1er trimestre 2017)
ISSN : 0528 – 1539

Prix : 11,00 €