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Dessine-moi la prièreUne BD pleine d’humour et au style enlevé, qui rend accessible et lumineuse l’invitation à la prière.
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Le silenceDonner à l'activité, spécialement au devoir d'état, tout le temps et toutes les énergies qu'exige son parfait accomplissement. Même le souci de garder la présence de Dieu ou de réserver pour Dieu seul une partie de ses forces ne saurait être un motif suffisant pour dérober à la tâche qui nous est imposée une partie des énergies physiques ou intellectuelles qu'elle requiert. •Le problème étant résolu de notre vocation et par conséquent de nos devoirs d'état, toute discussion devient inutile sur la valeur en soi de tel ou tel acte, sur l'excellence de la contemplation ou de l'action. La vocation nous place dans un ordre relatif qu'elle commande et qui devient de ce fait pour nous, le meilleur. Les actes qu'elle impose deviennent pour nous les plus sanctifiants. Je veux voir Dieu, t° 379 10 minutes d’oraison ? Ou 15? • Couper la télé? • Attendre 5 minutes pour mettre la radio en voiture? Pour consulter mon smartphone? • Ce soir: offrir à mon âme un espace sans sollicitation sonore ou visuelle inutile? • Pour les modalités, créativité et sens du possible!
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L'humilitéLe Christ Jésus est aussi doux qu'il est humble. Je veux voir Dieu t°361 L'humilité a le goût de Dieu ! Partout où elle se trouve, Dieu descend, et partout où Dieu se trouve ici-bas il s’en revêt comme d'un manteau qui dissimule sa présence aux orgueilleux et la révèle aux simples et aux petits. Jésus paraissant en ce monde y vient comme un enfant enveloppé de langes. C'est le signe donné aux bergers pour le reconnaître : « Et ceci vous servira de signe, leur dit l'ange : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche ». Ce signe de l'humilité marque toujours le divin ici-bas. Je veux voir Dieu, t° 344-345 •10 bonnes minutes d’oraison (en plus du tarif habituel) •L’humilité consiste à marcher selon la vérité (Thérèse d’Avila) •Et si je ne parlais pas en premier… Et si je cessais de vouloir avoir le dernier mot… •Humilité et douceur, inséparables et indispensables pour une vie apaisée
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Le don de nous-mêmesLe jeune abbé Henri Grialou est entré au Carmel le 24 février 1922; un an plus tard, devenu le père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, il est admis à faire sa profession religieuse dans l'Ordre du Carmel le 11 mars 1923 : don complet de lui-même à Dieu et pour l’Église dans le cadre de sa grâce carmélitaine. En réalité, ce don, il l'a déjà fait le jour de son ordination sacerdotale, alors qu'il disait à Dieu, en présence de ses confrères, le 4 février 1922 : "Je m'offre à vous pour tout ce que vous voudrez, pour la paix, la joie, comme pour l'obscurité et la souffrance." À l'occasion de cet anniversaire, le père Marie-Eugène nous invite à renouveler le don de nous-même comme acte d'amour parfait, acte que Dieu attend de chacun de nous comme notre réponse d'amour qui attire l'Esprit-Saint. Vous trouverez ci-dessous un extrait d'une conférence du 2 août 1961, insistant sur la valeur de ce don. « A la base de tout, de la collaboration que nous établissons avec Dieu sur le plan de la contemplation et de la vie spirituelle, il doit y avoir la reconnaissance de la transcendance de Dieu, de son autorité ; il doit y avoir...
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Fêter la ToussaintPour méditer le 1er novembre « Joie immense des élus que nous devons partager, non pas seulement parce cette joie sera la nôtre plus tard et que spectacle nous remplit d’espérance, mais aussi, parce que dans cette foule, nous reconnaissons les nôtres, ceux que nous avons aimés, qui ont été près de nous. Il y a des membres de notre famille naturelle et surtout spirituelle : ce sont les nôtres qui sont là, et cette fête nous permet de partager toute leur joie, cette fête nous associe admirablement à ce triomphe. » Homélie 1er novembre 1962 in « Je leur donnerai un nom éternel »page 298 Pour méditer le 31 octobre « Cette fête de la Toussaint comporte une grâce, non seulement une grâce de foi mais, d’une certaine façon une grâce surnaturelle qui vient des dons de Dieu qui nous donne comme une certaine expérience de la joie, du triomphe du ciel. Profitons-en afin d’y trouver des forces pour la marche, pour espérer quand même, pour croire à cette réalité surnaturelle qui est une réalité éternelle ». Homélie 1er novembre 1962 in « Je leur donnerai un nom éternel » page 298 Pour méditer le 30 octobre « Nous avons des saintetés différentes ; la sainteté concrète a, pour chacun de nous, une forme...
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La Miséricorde, selon le P. Marie-EugèneCroyez à la folie de l'Amour qui est en Dieu. Dieu a des désirs pour nous beaucoup plus grands que ceux que nous avons nous-mêmes. Dieu nous aime plus que cela ! Plus que cela … il a besoin de se donner davantage, son amour ne veut pas se laisser gouverner seulement par les lois de la justice, il a besoin de ‘s’enfuir’ en quelque sorte dans la miséricorde ! Qu’est-ce que la miséricorde, comparée au simple amour de justice ? L’amour (de justice) obéit à une loi de justice - à ce que l’âme a le droit de recevoir. La miséricorde, c’est l’amour qui renverse toutes les barrières de la justice, qui se donne à la mesure des déficiences et des besoins de l’âme, qui se donne surtout à la mesure du choix de Dieu, de la volonté de Dieu. Dieu déborde toute mesure de justice. Pourquoi ? Parce que la miséricorde a choisi de donner, parce qu’elle aime, parce que les profondeurs de misère, de faiblesse, d’humilité l’attirent. Quand la pauvreté, la misère, le péché appellent, Dieu ne peut plus résister, il faut qu’il se précipite ! Même quand la misère n’appelle pas, il se donne parfois. Il crée, en se donnant, la capacité, le...
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Dis-nous qui est Dieu - Petit abrégé de vie spirituelleQui donc est Dieu ? Que peut-on dire de sa présence ? Comment prier ? Pourquoi Dieu a-t-il créé le monde, les anges ? Comment aimer Dieu davantage ?
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calendrier 2022Pendant toute cette année liturgique 2021-2022 , nous vous proposons de marcher vers la sainteté avec des paroles du bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus. Avec cet éphéméride, laissons-nous conduire par lui, au jour le jour.
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Évangéliser avec le père Marie-Eugène de l'Enfant-JésusComment évangéliser de manière nouvelle ? La père Marie-Eugène lance cette invitation : pour trouver des méthodes nouvelles de témoignage, regardons l'Evangile
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Pour la joie de DieuRetraite spirituelle avec Thérèse de Lisieux. La lumière projetée par le père Marie-Eugène sur la petite voie thérésienne est une lumière pratique
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Esprit Saint: un ami dérangeantDéranger veut dire sortir du rang. L’Esprit saint nous bouscule, il nous dérange. Ce fut l’expérience du père Marie-Eugène ; en même temps il confiait à la fin de sa vie « Je l’appelle mon ami et je crois que j’ai des raisons pour cela . » Ça semble contradictoire. Lisons quelques textes pour mieux comprendre sa doctrine.
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Le prophète Elie, « contemplatif solitaire mêlé à la vie de son peuple »Il est vivant le Seigneur en présence de qui je me tiens… je brûle de zèle pour le Seigneur Dieu des armées. Écrite en latin sur une mosaïque autour de l’écusson du Carmel, la « devise » du prophète Elie figurait sur le sol du réfectoire des religieux au Petit Castelet, le couvent du Père Marie-Eugène, près de Tarascon. Né en Terre Sainte sur le Mont Carmel qui surplombe la baie Saint Jean d’Acre, l’ordre du Carmel fait remonter sa fondation à ce personnage haut en couleurs dont la Bible nous raconte les exploits en ce lieu. Composée de deux phrases du prophète (cf. 1 R 17,1 et 1 R 19,10), cette devise synthétisait pour le Père Marie-Eugène les deux pôles inséparables de la vocation carmélitaine. Ce sont aussi pour lui les deux pôles de la vie du baptisé, disciple-missionnaire du Christ dans le monde : appel à vivre une relation intime avec Dieu dans le silence, là où « le Père est là dans le secret » (Mt 6,6) ; appel à rendre témoignage à l’Evangile auprès de ses contemporains. C’est à cette source biblique qu’il fallait remonter pour proposer au monde d’aujourd’hui l’esprit authentique du Carmel. La première partie de la devise exprime l’attitude habituelle du prophète, foncièrement contemplative....
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Glorifiez Dieu par votre corps - (1Co 6,20) - (IV)Nous sommes faits pour la beauté et la gloire ! Un jour, tout notre corps rayonnera de la Vie de Dieu ! « Je crois en la résurrection de la chair » : aussi étonnant que cela puisse sembler, c’est bien notre foi !
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Glorifiez Dieu par votre corps - (1Co 6,20) - (III)Il n’est pas toujours possible de sourire et parfois nos yeux sont remplis de larmes. Regarder Jésus sur la croix et se laisser regarder par lui ouvre un chemin…
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Glorifiez Dieu par votre corps - (1Co 6,20) - (II)Une conviction anime le P. Marie-Eugène : Dieu habite en nous ! A la suite de sainte Thérèse d’Avila, il vit de cette vérité : le Seigneur a fait de notre cœur sa demeure, son « paradis ». Ce n’est pas seulement notre cœur, ou notre âme, qui est habitée par Dieu, mais tout notre corps, nos muscles et nos cellules :
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Glorifiez Dieu par votre corps - (1Co 6,20) - (I)Le P. Marie-Eugène (Henri Grialou) est né en Aveyron, en 1894. Il a grandi les pieds sur terre ! On s’aime beaucoup dans la famille Grialou et cela marquera profondément le jeune Henri qui dira, bien plus tard, avoir été « pétri d’amour dès son jeune âge ». Il confiera ce souvenir :
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Thérèse de l'Enfant-JésusIl est des amitiés d’adolescence qui traversent toute une vie et la marquent irrémédiablement. Celle-ci n’est pas banale : Henri a treize ans ; quant à Thérèse, elle est morte dix ans auparavant ; plus justement, elle est « entrée dans la vie » comme elle préférait dire. Nous sommes en 1908 : le futur P. Marie-Eugène découvre Thérèse de Lisieux dans un « petit livre de rien du tout ». Cette première rencontre laisse déjà ébloui le jeune séminariste. Les années qui passent, renforcent ses liens avec celle qu’il regarde désormais comme sa sœur d’âme. Pendant la Grande Guerre, elle « écarte les balles » des hommes dont il a la charge. Sa béatification en 1923, est « un des plus beaux jours » de sa vie. Le carme choisit son nom de religieux en référence à son amie et à son guide. Très tôt en effet, il a saisi d’instinct l’envergure spirituelle de Thérèse et la richesse de son message. En décalage complet avec son époque, elle a compris le véritable « caractère de Dieu » et déclenché une révolution profonde dans nos rapports avec lui. Dans ses prédications et ses rencontres, le P. Marie-Eugène ne cesse de la...
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Le témoignage« Des gens qui cherchent Dieu, il y en a partout. Ah ! si je pouvais les atteindre tous et leur parler de l’Amour infini !» Ce cri du cœur du P. Marie-Eugène est sans doute le nôtre. Ah ! si je pouvais rejoindre tant de mes proches qui ignorent encore Celui qui comble ma vie ! Mais comment être apôtre aujourd’hui ? Comment faire face à tant de défis ? Ces questions ont hanté le P. Marie-Eugène autant que nous. Leurs réponses sont venues progressivement. Commence par chercher l’Esprit Saint !Elles se sont alors imposées à lui comme des convictions lumineuses. Elles l’ont conduit à des renversements de perspective. Tu es préoccupé de ceux que tu veux rejoindre. Tourne-toi d’abord vers Celui qui t’envoie vers eux ! Commence par chercher l’Esprit Saint ! Deviens son ami, crée avec lui une intimité de tous les instants ! Découvre que sans lui, tu ne peux rien faire ! Mets-toi sous sa lumière ! Le Christ lui-même n’a-t-il pas pris les routes des hommes, conduit par l’Esprit de Dieu ?« Au temps de Notre Seigneur, si on avait demandé qui était son plus proche collaborateur, on aurait entendu : "C’est Pierre......
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La prière« La prière » : ce mot évoque peut-être en nous, le souvenir de grandes attentes déçues, ou des impressions de vide et d’ennui, ou la nostalgie de moments merveilleux de notre enfance, aujourd’hui bien lointains. Prier n’est pas facile. Comment prier ? Familier de nos difficultés, le P. Marie-Eugène ne donne pas de recettes, il ouvre des perspectives lumineuses et encourage à persévérer. La prière est une rencontre, un échange affectueux avec Dieu. Il est là, nous sommes avec lui, nos deux amours se rejoignent. Le sien est infini et divin, le nôtre est souvent bancal mais il est filial, car la prière n’est en définitive que la respiration de notre vie de baptisés. Quel est l’enfant qui n’aurait pas de relations avec son Père très-aimé ? Puisque le baptême t’a fait enfant de Dieu, laisse donc agir ton instinct filial ! La prière n’a pas de scénario rédigé à l’avance, elle ne connaît pas d’autre loi que « la libre expression de deux amours qui se rencontrent et se donnent l’un à l’autre ». Ne confonds pas les moyens avec le butQuelle est la meilleure méthode ? Celle qui te réussit le mieux. Seulement, ne confonds pas les...
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Marie, mère de JésusMarie ! Lorsqu’en 1931 le père Marie-Eugène découvre l’antique sanctuaire de Notre Dame-de-Vie, il reconnaît une présence vivante, qui n’a cessé de l’accompagner. Il découvre aussi une source puissante de grâce. Dans les pensées rassemblées ici, il contemple Marie dans la lumière de Jésus. Nous saluons cette aurore qu’est l’Immaculée Conception. Le soleil n’est pas encore levé mais ce sont déjà les premières clartés qui passent en quelque sorte par-dessus les montagnes et nous arrivent, avec toute la délicatesse et la splendeur de l’aurore. Saluons donc cette merveille. Elle est inondée de grâce, sursaturée de Dieu, "pleine de grâce !" : le mot de l’ange est rigoureusement vrai. Elle n’est pas seulement un vase qui contient la vie divine, elle est plongée dans l’océan qui la déborde. Rien ne résiste en elle, pas de tache, point d’ombre, pas d’îlot de résistance dans ses facultés, tout est baigné dans la lumière et l’amour. Et sa réponse est toute simple, c’est la réponse du don complet, la réponse de l’amour égal à l’amour qu’elle reçoit. Petite dans la lumière de Dieu Dieu va l’associer gratuitement, librement, à son oeuvre de salut, parce qu’il l’a voulu, parce que son Amour veut se répandre. Pourquoi Dieu...
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L'Esprit-Saint, un amiDans ces textes familiers, témoins de son expérience, le père Marie-Eugène donne quelques conseils pour découvrir l’Esprit Saint et son langage. Il nous aide ainsi à ne pas le confondre avec nos sentiments, à ne pas le tenir à distance, à nous placer librement sous sa conduite. Tout le monde a remarqué probablement, que quand je parle de l’Esprit Saint, ordinairement je m’enflamme assez facilement. Je l’appelle "mon ami" et je crois que j’ai des raisons pour cela. En plusieurs circonstances, je crois avoir été saisi d’une façon vigoureuse, d’une façon absolument certaine. Je veux demander pour vous l’Esprit Saint. Voilà le testament que je vous laisse, en demandant la grâce que le bon Dieu, que l’Esprit Saint descende sur vous et que vous puissiez tous dire, le plus tôt possible, que l’Esprit Saint est votre ami, que l’Esprit Saint est votre lumière, que l’Esprit Saint est votre Maître. C’est le vœu que je forme pour vous et c’est la prière, sachez-le bien, que je vais continuer sur la terre tant que le bon Dieu me laissera ici et que je continuerai certainement pour vous pendant l’éternité. Dieu s’occupe de chacun de...
Accueil » Le Père Marie-Eugène » Son message
Agenda
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Lieu: Notre-Dame de Sainte-Garde
Retraite pour tous (1er dimanche de carême)
7 mars 2025 18 h 00 min
- Tout public .. -
Lieu: Le Pignolet
Retraite pour tous au Pignolet (Clermont-Ferrand)
7 mars 2025 18 h 00 min
- Tout public .. -
Lieu: Abbaye Sainte Berthe
Retraite : Être témoins de l’espérance pour notre temps
14 mars 2025 19 h 00 min
- Jeunes (18-25 ans), Jeunes professionnels (+25ans), Tout public ..